(double il me semble sur le 105 ch : - pour le 86 ch à injection mécanique je n'en sais rien)
jamais vu de double sortie sur les 200 (et même 25) ...
Autant pour moi, c'est réservé aux 600 & 400 alors. Pour les puissances, 86 ch en injection mécanique (220 D & SD), 105 ch en injection électronique (220 SDi etc)
il faut dire : Au temps pour moi ...... quand on a fait une erreur !
Le débat reste entier quand il s'agit de la formule prononcée en cas d'erreur (notamment — mais pas exclusivement — de la part d'un supérieur ou responsable s'adressant ainsi à ses subordonnés). La plupart des auteurs normatifs et des lexicographes penchent pour la graphie au temps pour moi avec une origine militaire (et le calque de au temps pour les crosses ou musicale (erreur du chef d'orchestre).
Toutefois autant pour moi reste revendiqué comme ellipse de c'est autant pour moi. Même si cette revendication est minoritaire, elle n'est pas nécessairement infondée.
Le débat reste ouvert
Quelques explication diverses et confuses, fantaisistes et amusantes:
Dominique Didier (12.08.1999) -- La véritable et seule authentique forme réelle avérée -- certifiée Dauzat pur sucre et non allégée -- est : « aux tempes pour moi ». En effet, lorsqu'un officier ou un cadet russe s'était trompé, on constituait un jury d'honneur. Celui-là décidait, comme cela va de soi, de le contraindre au suicide. Le descendant des boyards s'exécutait (dans tous les sens du terme) en s'exclamant : « Aux tempes pour moi ! » Bien entendu, le français en Russie tsariste était la langue usuelle de l'aristocratie, mais cela n'empêchait pas quelques erreurs de syntaxe fort compréhensibles. Voir à ce propos les anecdotes savoureuses et sanguinolentes de Custine aux pages 865, 978, 1354 et 1778 sqq. de son Voyage.
Dominique Didier (19.09.1999) -- OSTENDE -- Il faut dire « Ostende pour moi », l'expression remonte à 1697 lorsque Louis XIV dut restituer ses conquêtes aux Pays-Bas. Lors des négociations, on lui avait proposé de conserver la ville d'Ostende et il avait refusé car il n'en avait pas compris le sens. Le roi Soleil laissa échapper cette phrase de dépit. Il avait fait la guerre pour rien.
Franck (24.08.19999) répondait à un élève qui avait écrit au groupe « Je viens d'entrer en 2de et je dois faire un exposé sur la censure des écrits au XVIe s mais dans tous les livres d'histoire un énorme trou se situe au niveau de celui-ci... »
Et c'est précisément dans cet énorme trou que furent jetés les écrits censurés à cette époque: vous voyez qu'avec un peu de logique, tout se recoupe. Notez que, pour d'obscures raisons géographiques que je ne détaillerai point ici, ce précipice fut baptisé le Tampourmoy. Lorsque le comité de censure décidait de condamner un écrit malvenu, il convoquait son auteur qui devait lui-même jeter son livre dans cet abîme en criant Au Tampourmoy ! Je suis persuadé que cette anecdote peu connue vous vaudra l'estime de vos maîtres.
Mais ils sont fous[/i]