Les intelligents règnent certes, mais les nations brûlent !
Les hommes s’entassent comme des sauterelles dans les villes et se corrompent ;
La violence progresse ;
Les pays se couvrent d’armes diaboliques et de militaires avides de sang ;
Les menaces s’accroissent, les guerres se multiplient ;
Les villes rongent les parties voisines en se développant comme des tumeurs ;
es sites sont défigurés, d’autres contaminés ou interdits ;
Et la campagne effraie désormais.
La servitude s’intensifie ;
Les faibles sont méprisés, opprimés ou rejetés ;
Les pauvres sont délaissés, et les enfants manipulés ;
Les vieillards sont abandonnés ;
Des peuples entiers souffrent de famine.
Les espèces sont dénaturées par ceux qui ne font aucun cas de la création ;
Tout ce qui est naturel disparaît ou devient abominable aux yeux de tous ;
La mer est pillée ;
La surface de la Terre est souillée et meurtrie, ses entrailles sont bouleversées ;
Les forêts disparaissent ;
Les cours d’eau se putréfient ;
L’eau potable diminue ;
Les machines de fer jettent les hommes et le bétail par-dessus bord, quand elles ne les écrasent et les tuent ;
Les maladies prolifèrent, s’aggravent et augmentent leur étendue ;
Les espèces animales se raréfient, beaucoup ne sont plus que des souvenirs ;
L’ordre originel est gravement ébranlé.
Les valeurs de l’existence défendues par la loi sont foulées au pied ;
La foi et l’espérance se sont envolées ;
La sagesse et le bon sens n’existent plus ;
Les jeunes gens se désespèrent, un grand nombre se donne la mort.
Et vous ne seriez pas en mesure de remettre en cause vos propres convictions ?
Ô ! homme, où est ta gloire ?