Que sais-tu de l'origine de ma soit-disante sagesse : et si le fait que j'étais sage était du au fait que mes parents savaient justement faire preuve d'autorité sur moi sans avoir à me fesser ?
rien du tout, d'où le peut être
C'est à mon sens une injustice bien répandue et très démagogique de notre époque : les parents d'enfants sages "auraient de la chance d'avoir des enfants si sages", tandis que d'autres hériteraient d'enfants "qui n'ont pas envie d'obéir". Je préfère dire, quitte à ne pas être politiquement correct, que certains parents savent faire preuve d'autorité et d'autres non.
Chaque enfant a son propre caractère. Des enfants au caractère très fort auront beaucoup de mal à obéir.
Merci Nico d'avoir exprimé plus clairement ma pensée
Y a des gamins mous et/ou dociles qui vont obéir sans question ni délai, et d'autres qui ont pris 5 tartes dans le quart d'heure vont te regarder avec un sourire commercial (
) leur dire 10 fois d'arrêter la connerie en cours...
C'est pas une question d'époque, c'est comme ça .
Je trouve un peu facile de dire que finalement, si certains enfants sont mal élevés, c'est de leur "faute" (je te cite : "ils n'ont pas envie d'obéir") : cela reste à prouver. De plus, cela revient de facto à déresponsabiliser les adultes, qui sont sensés être les seuls responsables de l'éducation de leurs enfants.
Ce n'est pas mon but de "déresponsabiliser" les parents, le système et l'école démissionnent assez comme cela.
Au contraire,je pense même qu'il faudrait punir les parents pour les conneries de leurs enfants (celles faites tard le soir dehors, par exemple ).
Malheureusement, on "discute" désormais avec ses enfants pour les "convaincre" de boucler leur ceinture ou de manger leur soupe . Des parents disent même "s'il te plait" à leurs enfants qui se trainent par terre au supermarché . Depuis quand un adulte "discute" avec un enfant quand il sait que ce qu'il lui impose est bon pour lui ?
Dans mon cas perso, "discussion" était mal choisi. Mon discours de père est plus simple et j'essaie de laisser le moins d'interprétations possibles quand je leur impose/interdit quelque chose.
Au delà de la "discussion" (inutile : on ne discute pas d'une règle élémentaire de politesse ou des bienfaits d'une soupe de légumes) et la fessée (inutile et preuve de facilité), il y a... l'autorité.
Tout à fait, mais quand l'autorité est transgressée, que la connerie est faite, que proposes tu ?
De là nait l'impunité, non ?
Un de mes gamins fait une bêtise, je ne vais surement pas lui dire : "Si tu ne recommences pas, ce n'est pas grave..."
Surtout si c'est quelque chose qui était explicitement interdit, qu'en penses tu ?
ex. vécu :
"Ne te balances pas sur ta chaise, tu vas tomber..."
Peu après la chute (après quelques centaines de "Ne te balances pas sur ta chaise, tu vas tomber...")
j'ai pris une tourte de compet et je l'ai fermé car je savais pertinemment que j'avais tort et qu'en plus j'avais été prévenu .
Quand on cherche, on trouve, ça aussi c'est comme cela
On a lutté pendant 1 mois pour lui apprendre à dire merci, chose qu'elle refusait de dire. Un mois de pleurs et de crises, finalement soldés par un merci systématique dès qu'elle demande quelque chose.
Normal
.